Pushkar (Inde)

Jeudi 24 Avril 2014 Départ pour Pushkar

Une longue route difficile jusqu'à Pushkar.  En saison sèche, les rivières sont à sec et la terre très aride.  Hommes et femmes transportent la roche dans des paniers qu'ils placent ensuite sur leur tête.  Il ne fait pas moins de 40 degrés.  La vie est difficile pour ces gens.
On loge au Pushkar Palace.  Maison victorienne où l'on respecte le style d'époque.

Du balcon on voit le lac entouré des temples dédiés à différentes divinités. On sait qu'en Inde, il y en a beaucoup.

Je me suis promenée sur les marches sacrées sans enlever mes souliers.  Sacrilège!  3 hommes, gardien du temple, sont venus, à tour de rôle, m'avertir d'ôter mes souliers.  Je dois les porter avec la main droite.  Comment ferais-je pour prendre mes photos?  Après avoir fait le tour et pris plusieurs clichés,  j'ai eu de la difficulté à sortir vers la ville.  Un jeune homme m'a parlé de pétales de fleurs à jeter dans le lac puis de donation obligatoire au temple.  J'ai été obligée de me fâcher pour me débarasser de lui. Il me parlait du respect de sa culture.  Mais que fait-il du respect de la mienne?
J'ai déambulé dans les petites rues bordées de marchands.

Je les appelle les marchands du temple.  Cela donne une couleur locale à l'endroit.  Ils sont gentils, polis et surtout déçus en constatant que je n'achète rien.
Au coucher du soleil, commencent les litanies et les psalmodies.  Cela rappelle les vêpres au Québec.  La différence est que cela durera une bonne partie de la soirée et recommencera aux petites heures du matin.