lundi 15 octobre 2007

Quetzaltenango (Xela) (Guatemala)

Lundi 1 Octobre 2007 Départ pour Quetzaltenango (Xela).
Départ vers 12:30 en shuttle pour le terminus de Linea Dorada (qui en passant n'a rien de bien doré). Nous sommes seuls dans la voiture...hmmm...c'est du grand luxe. Arrivés au terminus à Guatemala city, une heure d'attente soit jusqu'a 3:00 p.m, fouille de notre bagage à main avant de monter dans le bus...arrivés à Quetzaltenango vers 8:00 du soir, pas évident de rechercher un hôtel à cette heure, mais notre chauffeur de taxi appelé Telmo se transforme en guide à la recherche d'un hôtel ou d'un appartement. Rien à faire, soit qu'il n'y ait rien de libre ou que ça n'a pas d'allure. On termine notre trip de recherche à la pension Bonifaz. On prend une chambre pour une nuit. Une fois les bagages dans la chambre, une petite visite du centre ville nous permet de trouver un autre hôtel Villa Plaza Real, on réserve pour deux nuits soit le 2 et 3 octobre... c'est un ti peu moins luxueux mais beaucoup plus sympathique comme endroit.
Mardi 2 Octobre 2007
Vers midi, nous sortons avec nos bagages en direction de notre nouvel hôtel. La chambre n'est pas encore nettoyée alors nous en profitons pour aller diner au restaurant de l'hôtel. Une chambre triple pour la moitié du prix de l'autre hôtel.. cool...
Nous cherchons une pension avec cuisine et nous trouvons un guesthouse pour demi-prix de notre dernier hôtel. La chambre est très belle et fraîchement rénovée. Il y a un beau salon et au 2e nous avons un patio pour se faire bronzer. On va pouvoir se faire à manger. Bref on le réserve pour 3 semaines, le temps de renflouer nos finances.
Jeudi 4 octobre 2007
On redescend la côte avec les bagages vers notre nouvelle pension. On sera vraiment bien pour pas cher. La propriétaire Michelle nous accueille très bien.
Par contre c'est fête au village et on entend encore la musique dans le parc tout près de nous. Le Guatemala n'est pas un pays pour bien dormir la nuit car il y a toujours de la musique jusqu'à tard dans la nuit.

Samedi 6 octobre 2007
Arrivée d'une famille hollandaise avec leurs gros sabots, 9 personnes en tout. Ils prennent toute la place sans laisser d'espace pour les autres invités. Ils rendent l'accès à la cuisine plus difficile à l'heure des repas. En bon Européen, ils soupent tard et pendant plusieurs heures. C'est un irritant pour nous.


Dimanche 7 octobre 2007
Avant que Bertin se fâche, j'ai décidé de leur parler avec diplomatie. Je leur ai expliqué, au cas où Michelle ne leur avait pas expliqué, qu'ils devaient nous laisser au moins une table et deux chaises pour notre repas et de plus que Julio le préposé n'avait pas à laver leur vaisselle. J'ai continué à leur parler gentiment en posant des questions sur leur pays. Avec des gants blancs, le message a bien passé. Ils laissent tout traîner, mais au moins on a notre espace vital.

Lundi 8 octobre 2007
Jour de cinéma au centre commercial "La Pradera". Je me suis payé un autre petit cadeau, un trépied pour ma nouvelle caméra. J'aurai peut-être des photos moins flous.

Mardi 9 octobre 2007
Enfin mon lac Attitlan. On a loué un chauffeur privé qui s'appelait Géronimo. De plus Bertin désirait une lancha privé pour faire le tour du lac. On a loué le capitaine et sa lancha pour un tour de 5 heures. $80.00 pour la voiture et $55.00 pour le bateau. Un voyage en amoureux très apprécié.
Santiago de Attitlan. Ouf! Les vendeurs du temple après nous. On peut comprendre qu'ils gagnent leur vie mais c'est un peu fatigant et cela enlève le goût d'acheter. On s'excuse à Maximon mais on n'avait pas le goût de payer pour aller voir sa statue.
San Pedreo del Lago. Un autre petit village sur le bord du lac qui a besoin de restauration majeure. On a trouvé une petite place au bord du lac pour pique-niquer, regarder la vue et prendre quelques photos avec ma nouvelle caméra et mon nouveau trépied. Bertin n'a pas voulu marcher jusqu'au village voisin. Il prenait goût au confort de la lancha.
San Marcos, le village zen et peace and love. Ici pas de vendeurs mais beaucoup de centres de méditation, yoga, massothérapie et j'en passe, le tout pour touristes en mal d'identité. Il y a même une clinique naturiste mais pas pour les nudistes. Le village se situe en flanc de montagne. J'ai donc perdu Bertin dans le sentier grimpant. Mais ce qui nous a marqué le plus c'est la population indigène du village. Des gens authentiques et souriants, d'une politesse à faire rougir plusieurs occidentaux soi-disant civilisés. Ils n'ont pas les moyens de se payer toutes ces thérapies et ils n'en n'ont pas vraiment besoin. Leur philosophie c'est traiter les gens en amis et partager leur jovialité avec les autres habitants. Une vie simple faite de durs labeurs en gardant le sourire. Encore une belle leçon de vie pour nous. Je n'ai pas manqué l'école du village pour saluer tous ces beaux petits enfants aux yeux moqueurs et cheveux d'ébène. Même si on ne parle pas très bien espagnol, il est évident qu'ils apprécient notre effort pour leur parler espagnol même si c'est leur deuxième langue. Chaque tribu a son dialecte qui lui est propre. C'était drôle de voir les femmes qui faisaient la ronde autour de moi pour me parler et me toucher. Il riait de mes vêtements. Ici, les femmes portent le costume traditionnel. Donc je n'étais pas à la mode.
Pendant que Bertin partageait son lunch avec le capitaine. J'ai pris le temps de m'arrêter et de m'assoir au bord du lac pour méditer sans qu'il m'en coûte un sou. Vu d'ici, le lac et ses bords environnants sont propices au calme et aux pensées fugitives. Je me sens bien. Sur le chemin du retour, on a donné un lift à une jeune étudiante du centre "La Pyramide". Comme le capitaine est revenu en longeant la côte au pied du volcan et près des lieux les plus pittoresques, notre jeune étudiante s'impatientait parce qu'il ne prenait pas la voie la plus rapide. Je lui ai rappelé que c'était ma lancha. Bertin et moi, on s'est regardé en pensant que son séjour de trois mois au centre de relaxation ne lui était pas très profitable ou bien qu'elle avait mal compris le message.
Panaachel, pas très joli mis à part l'hôtel "Porta del Lago", où on est arrêté boire une limonade. On a fait la rencontre d'un couple de retraités de Californie qui sont venus s'assoir avec nous.
On dit que le lac Attitlan est le plus beau au monde. Je ne sais pas si c'est vrai mais il valait la peine d'être visité même si la journée n'était pas ensoleillée et plutôt nuageuse. Il y a des images qui resteront graver dans nos mémoires.


Vendredi 12 octobre 2007
Encore une fois, on est à l'abri de la tourmente, bien protégés par les montagnes qui entourent Xela. On se tapera quand même une semaine de pluie intense. Au deuxième étage, on ne craint pas les inondations.

Mardi 16 octobre 2007
Visite au bain thermal de Fuentas Georginas. Une bon bain thérapeutique dans l'eau chaude sulfureuse venant du volcan. C'est un beau site invitant à la détente. C'est dans le Cloud Forest où l'on protège le quetzal. Ces oiseaux timides se cachent des touristes. Notre guide s'appelle Jo. Il est un américain qui a marié à Gabriela, une Guatémaltèque. Il demeure à Xela depuis 8 ans. On traverse quelques petits villages typiques. On serpente entre les montagnes et les terres cultivées.


Mercredi 24 octobre 2007
Longue discussion avec Daniel, un américain aux cheveux blancs, qui vit à Xela depuis environ 2 ans. Ingénieur de profession, maintenant à la retraite. Petite nuit de sommeil car nous partons vers 3:30 du matin pour Guatemala City, où nous prendrons un chambre au Howard Johnson pour une seule nuit.