mercredi 3 octobre 2007

Antigua (Guatemala)

Samedi 22 septembre 2007 Début de notre voyage au Guatemala.
Samedi matin 6 heures, nous avons fait nos adieux au Mexique avec un pincement au coeur. Je craignais notre passage aux douanex puisque nous n'avions qu'un billet aller pour le Guatemala.
Tout s'est bien passé aux deux douanes: la sortie du Mexique et l'entrée au Guatemala. Pas de fouilles de bagages. Le seul irritant a été les personnes qui veulent "aider" en nous offrant d'échanger des pesos contre des quetzales et ceux qui veulent nous aider à passer la douane. De vrais fourmis autour de nous. Ils nous demandaient 400 Q pour couvrir les frais de douane. Heureusement le douanier a été honnête et nous a remis 305 Q en nous disant de ne pas leur donner d'argent. Ils nous ont entraîné vers un autre comptoir pour le soi-disant visa, je n'aurais pas dû les suivre. On a réalisé que c'était louche puisqu'il n'y avait personne au comptoir qui était barré. On est retourné rapidement vers l'autobus et tous nous suivaient jusqu'à ce que Lucie se fâche et leur crie "BASTA". Ils sont restés quelques minutes sur le choc, ce qui nous a permis de monter dans notre autobus. Le douanier nous suivait et j'ai failli le mettre dehors de l'autobus. Mais il m'a répondu en riant: "La douane c'est moi." Oups!
On s'en est bien tiré quand même puisqu'on ne s'est pas laissé impressionner.
On arrive dans la capitale Guatemala city et le chauffeur nous descend au bord de la route parce que le terminus est en réparation. Nous voilà pris avec nos bagages sur le trottoir et un chauffeur de taxi nous offre d'aller à l'autre terminus pour prendre l'autobus d'Antigua pour $10,00. Trop cher, mais il en coûte $35.00 pour aller directement en taxi à Antigua. Devinez ce que Bertin a choisi "dans sa grande sagesse"? Transport direct pour Antigua à 55km de là. C'était une bonne décision car le trajet est assez long dans le trafic et que nous avons visité trois hôtels avant de trouver le bon. Le chauffeur était fatigué et nous aussi. Toutes les rues de la ville d'Antigua sont en macadam. Cela nous a rappelé les rues de Ajijic. On devra s'habituer ici à un peu moins de confort, ce qui ne nous a pas empêché de tomber endormis en se couchant.

Dimanche 23 septembre 2007
On se lève tôt le matin, une heure plus tôt que l'on croyait parce qu'on avait oublié de changer l'heure sur nos montres. Il était 6 heures et non 7 heures. On a fait un tour rapide en ville. C'est une belle petite ville coloniale qui ressemble à Campeche et Ajijic. Donc rien de nouveau pour nous. Sauf que c'est peuplé de touristes américains. On a visité la cathédrale réputée pour ses statues, véritables oeuvres d'art. Le parc central est charmant et on a déniché un petit café très sympathique. On est passé maître dans l'art de les trouver un peu partout.
J'ai assisté à une messe à l'église de la Merced, non que je sois tellement dévote mais les chants des enfants m'ont émues. Pendant ce temps, Bertin à l'extérieur faisait le bon samaritain en payant un repas à deux petits cireurs de chaussures.
En revenant nous nous sommes arrêtés au bureau de la policia turistica qui, à ce moment conduisait un groupe vers le cerro del Cruz. Bertin a passé son tour cette fois-ci, mais moi j'ai fait la promenade avec le petit groupe: 6 Juifs et une famille mexicaine en vacances. Au début je marchais en avant avec les policiers. Rendue à la montagne et après le premier escalier, j'étais derrière le groupe. Au troisième escalier le groupe était loin devant moi et un policier est resté près de moi pour me donner le temps de souffler un peu. Mais j'étais quand même fière de moi rendue au sommet.
Je reveanis à l'hôtel d'un pas alerte, petit mollet agile comme m'appelle souvent Bertin, quand tout-à-coup, j'ai vu une filée de gens devant un monument historique. Je voulais visiter moi aussi. Alors j'ai demandé, en me mettant dans la file, qu'est-ce que c'était. Les gens se retournaient sans me répondre en cachant leur visage. Alors j'ai été voir un homme qui semblait rire de la situation. Il m'a expliqué que c'était la prison des hommes et que les familles attendaient l'autorisation des gardiens pour entrer. "Lo siento mucho". Les prisons guatémaltèques sont désuètes et insalubres et ressemblent à des ruines d'où ma confusion.
C'était aussi la fête des enfants et il y avait un défilé des jeunes représentant chacun leur école. Ils déambulaient avec l'harmonie scolaire, dans les rues de la ville. Le professeur portant la bannière de l'école, ouvrait la marche devant son groupe. Cela me rappelait un peu les cours de musique avec mon petit orchestre d'école.
Pendant ce temps Bertin déménageait dans une nouvelle chambre plus grande, plus confortable, avec TV au même prix que la chambre initiale plus petite.

Lundi 24 septembre 2007
Une belle rencontre avec une indigène très sympatique et très articulée qui nous a souhaité la bienvenue. Même si on achetait rien, elle s'est intéressé à notre mode de vie au Canada. Faustina désirait connaître ce qui se passe ailleurs. Une belle madame mère d'une fille de 14 ans.

Mardi 25 septembre 2007
On découvre qu'il y a un patio sur le toit de l'hôtel avec une vue panoramique des volcans environnants.
Finalement on est pas si mal à cet endroit.

Mercredi 26 septembre 2007
On visite le musée du jade, spécialité du Guatemala. La bague qui m'aurait plu, était la plus dispendieuse de la boutique. On voit aussi des tapis de sable un peu comme au Tibet et des miniatures des pyramides de Tikal. Il y avait aussi un marimba avec les lames en jade, une pièce unique au monde. On ne sait pas à ce jour qui a inventé cet instrument. Les Africains ou le peuple chiqué du Guatemala.
On a visité le magnifique hôtel Santo Domingo, ancien couvent. On a rencontré un couple de Tinidad en congrès ici. Des personnes amicales qui avaient le rire facile. Encore une belle rencontre.

Dimanche 30 septembre 2007
La montée aux enfers du volcan Pacaya. Vue d'en haut le paysage est magnifique mais le problème c'est d'y monter. Pouvez-vous croire que j'avais de la difficulté à suivre le groupe? Non, car au bout d'un kilomètre d'ascension, j'ai décidé de continuer à cheval grâce au senor Jorge et son fils Marlon qui m'ont loué leur cheval à très bon prix. Sur le magma les pieds me chauffaient un peu. Je croyais que mes semelles fondaient. Heureusement le guide m'a adopté comme sa mère et me guidait pour que je ne tombe pas dans la lave brûlante. On se sent bien petit devant le géant. Une belle expérience pour les trente personnes qui m'accompagnaient. Je les remercie pour leur aide en redescendant la pente qui était plus difficile à descendre qu'à monter. Je me suis liée d'amitié avec une jeune américaine qui travaille comme volontaire à un hôpital d'Antigua. Je croyais qu'elle était infirmière. Mais un peu gênée elle m'a avoué qu'elle était médecin spécialiste en pédiatrie. Elle me semblait tellement jeune pour avoir terminé de si longues études.