mardi 3 mars 2009

Montevideo (Uruguay)

Dimanche 22 Février 2009 Début de notre voyage  en Uruguay.
On quitte Cordoba avec la compagnie d'autobus Encon. On a payé le double pour le service, mais je n'ai pas de félicitations à leur faire pour la qualité de leur autobus. Le rideau était décroché, mon banc restait en position couché tout le temps, pas de place pour accrocher les bouteilles d'eau et le repas était acceptable, sans plus. Cependant, tout s'est bien passé à la douane Argentine - Uruguay.

Lundi 23 Février 2009
Après 17 heures d'autobus, on arrive enfin à Montevideo, avec une bonne heure de retard.
Notre nouvelle propriétaire (Juany) ne semble pas être sur place pour nous recevoir. Nous n'avons pas son numéro de téléphone pour la rejoindre ni l'adresse de l'appartement.
Comme on ne panique jamais... ou presque, Bertin a attendu avec les bagages pendant que j'ai appelé Juany au micro de l'information. Elle a descendu l'escalier en courant et m'a sauté dans les bras quand elle m'a vue. Heureusement, on lui avait envoyé une photo de nous. Elle n'a pas reçu les clés car le proprio de l'appart. n'a pu revenir de Punta del Este à cause de la tempête. Elle a réservé une chambre d'hôtel pour une nuit au Balfer.

Mardi 24 Février 2009
Juany nous arrive à l'hôtel avec une de ses amies et l'administrateur du logement. Enfin on aura les clés. On logera ici pour 4 jours. Le propriétaire Don Fernando nous laisse son logement pendant qu'il sera à Colonia. On se trouve une petite place pour mettre nos choses.
L'appartement est correct mais on paie beaucoup trop cher pour nos moyens. De plus l'échange d'argent ne nous avantage pas beaucoup à cause de la faiblesse du dollar canadien.
Ces quelques jours nous coûteront cher. On rencontre notre proprio. Il est propriétaire d'un cheval de course qui a gagné des courses majeures. Il en est très fier. Il nous a parlé de son cheval mais pas de ses deux adolescents qu'on a reconnus sur une photo, car ils lui ressemblent beaucoup.

Mercredi 25 Février 2009
Rencontre avec le fleuve et la plage (Pocitos) au sable fin. Je me suis baignée dans le Rio de la Plata. Non, on ne voit pas Buenos Aires de l'autre côté. Les gens sont très sympathiques. Tout le monde nous parle et nous souhaite la bienvenue. La capitale est en réalité un gros village où tout le monde semble se connaître. Bertin rit en voyant tous et chacun trimbaler leur petit pot de mate à la main et leur thermos sous le bras. C'est aussi populaire ici que le pain baguette sous le bras des Français (salut Momo).

Vendredi 27 Février 2009
Rien ne va plus. Fernando veut reprendre son appartement une journée plus tôt. De plus on ne s'entend pas avec Juany sur le prix à payer pour le logement de Punta del Este. Au lieu de 1300 pour 3 mois, c'est 1300 par mois. Il y avait eu malentendu. En plus les locataires du logement ne veulent pas quitter avant le premier mars.
On devait partir pour Punta del Este avec Juany. Elle nous avit trouvé un transport pour le voyage de 2 heures. Un de ses amis acceptait de nous reconduire si on payait l'essence. Fernando de son côté devait transporter une partie de nos bagages. Nous on avait une réservation d'autobus. On commençait à perdre patience et surtout confiance. C'est à minuit que l'on lui a dit (quand elle s'est décidé à nous retourner l'appel) qu'on se débrouillerait sans elle.