dimanche 7 décembre 2008

La Serena (Chili)

Mercredi 26 Novembre 2008 Départ pour La Serena.
Un nouveau visage du Chili. On a tout de suite aimé cette petite ville touristique au bord de la mer. L'hôtel El Cid nous offre une belle chambre spacieuse et propre. Les chambres sont disposées autour de plusieurs patios fleuris. On a tout de suite fraternisé avec les propriétaires.
On est bien situé à quelques rues de la place d'Armes mais dans une rue tranquille. Ici il est facile de trouver un bon restaurant.


Jeudi 27 Novembre 2008
On a pris une longue marche jusqu'à la mer. Lucie voulait voir le phare.

Vendredi 28 Novembre 2008
Visite du Jardin del Corazon, jardin japonais. Bel endroit pour méditer. J'ai jeté quelques pesos dans le puit de la longévité et encore plus dans celui de la prospérité en remerciement de tout ce que la vie nous apporte présentement.

Samedi 29 Novembre 2008
Visite du village de pêche de Coquimbo. On en a profité pour faire un petit tour de bateau jusqu'à l'île de lobos del mar. C'était la première fois que je voyais des lions de mer. Les mâles son énormes. Les dauphins sont venus salués notre passage.
En revenant on s'est arrêté au restaurant au bord de la mer,Le Bachuli tenu par des Croates (le monde est petit). Puis on s'est prélassé sur le sable chaud. Quelle belle plage!

Lundi 1 Décembre 2008
Petit tour chez les marchands de vin. Un bon vin de la vallée de Elqui est de Falernia, de la zone c'est le Syrah y Carmenere.

Mardi 2 Décembre 2008
Petit film. On a été voir Max Payne. Trop violent pour Lucie. On prépare aussi notre départ pour Mendoza.

jeudi 27 novembre 2008

Copiapó (Chili)

Mercredi 19 Novembre 2008 Départ pour Copiapó.
On traverse une partie du désert d'Atacama, pour aboutir dans ce coin perdu. Les taxis nous évitent car on a tellement de bagages. Les gens essaient de nous aider à trouver un taxi. Une dame en particulier qui courait à gauche et à droite en demandant à tous où se trouvait l'hôtel Rocca de Argento et tentait d'arrêter les taxis. En cachant nos valises on en a déniché un: le même qui avait tenté de nous éviter à notre arrivée au terminus. Comme il était le seul, il s'est senti obligé de nous prendre.
La ville nous déçoît un peu car on trouve que ce n'est pas très propre ici. L'hôtel, c'est guère mieux et plutôt cher. Comme on n'a pas trouvé ailleurs via internet, on restera ici 5 jours.


Jeudi 20 Novembre 2008
On va manger au restaurant. Lucie demande à la serveuse de nettoyer la table et la chaise avant de s'assoir. Il n'y a pas grand chose à faire dans cette ville, donc on s'est acheté le jeu Diablo II pour jouer à l'ordinateur. Bertin reprend donc ses vieilles habitudes du temps de Valleyfield.

Vendredi 21 Novembre 2008
Il n'y a pas de plage ici et en plus le cinéma est en construction. Lucie s'aperçoît en regardant une carte du Chili, qu'elle s'est trompé de ville. On devait se rendre à Caldara pour profiter de la plage. Pas grave de dire Bertin. On ne peut pas se perdre car on ne sait pas trop où on s'en va.

Samedi 22 Novembre 2008
Au déjeuner on a rencontré Raúl un Argentin qui vit à Santiago. Très aimable, il nous a invité à venir le visiter lors de notre passage à Santiago. Un de ses amis vient le rejoindre et c'est la grande discussion jusqu'à 11 heures.
En se promenant dans le quartier, on trouve un hôtel récemment rénové. De plus c'est moins cher et beaucoup plus propre. Quelle aubaine! On a même trouvé une couturière et une lavanderia dans la même rue.


Lundi 24 Novembre 2008
C'est le festival des valises. On change d'hôtel. De la Rocca de Argento à Eddy-Maryros. Cela prendra 2 voyages à pieds.
On resterait bien dans ce nouvel hôtel confortable et propre plusieurs jours, mais comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, on a reçu une réponse de l'hôtel del Cid qui a une place pour nous, mercredi à La Serena.

Mardi 25 Novembre 2008
On a achté nos billets d'autobus pour La Serena. Ce sera un voyage de 5 heures.

Antofagosta (Chili)

Lundi 17 Novembre 2008 Départ pour Antofagosta
On refait de l'ordre dans l'appartement et c'est l'heure du départ.
Cette fois on essaiera le semi-cama de Tur Bus.
Il y a une grève des fonctionnaires du gouvernement qui bloquent la route. Ce sera un retard d'environ deux heures. Lucie est descendu de l'autobus pour aller marcher sur le sable jonché de cailloux.
- J'ai pensé au parc des confessions au Péru. Avec des pierres, j'ai fabriqué ma petite structure de roches. Comme le veut la coutume, la dernière pierre au sommet sert à un souhait comme souffler sur les chandelles d'un gâteau de fête.
Je ne sais pas pourquoi l'autobus est arrivé à Antofagosta avec une demie-heure d'avance et on aurait pourtant dû être en retard. Je crois que le chauffeur a eu le pied pesant sur l'accélérateur ou bien que ma petite sculpture a été efficace.
On a eu notre place à l'hôtel et il y a une grande différence entre la chambre standard et l'exécutive. Cela nous coûtera cher pour être confortablement installé.

Mardi 18 Novembre 2008
Journée de magasinage pour Bertin. Enfin il pourra jeter ses vieilles culottes qu'il traîne depuis le Québec et sa chemise préférée achetée au Mexique. Si les gens pensent que Bertin est un gars simple et facile à habiller, ce n'est pas le cas. Premièrement il n'aime pas magasiner pour les "guenilles" et il faut trouver exactement la bonne teinte de beige pour les pantalons et une chemise suffisamment ample pour la bedon. Il en a encore une même s'il a beaucoup maigri pendant le voyage. De plus, l'essayage, c'est une vraie torture pour lui. Cela va mieux quand il s'agit d'acheter de l'équipement pour ordinateur ou du matériel photographique.

lundi 17 novembre 2008

Iquique (Chili)

Lundi 10 Novembre 2008 Départ pour Iquique.
Dania notre propriétaire est triste de nous voir partir. Elle nous a pris en affection. C'est avec la compagnie Tur Bus qu'on se dirige vers Iquique. On voyage en première classe. Les sièges se transforment en lit et Bertin peut dormir dans l'autobus. On n'a pas encore eu la réponse pour notre appartement.
En arrivant j'ai pu rejoindre la propriétaire et tout se règle par un coup de téléphone. On est hors saison donc le prix est un peu plus bas que l'on pensait. On a un salon, une cuisine et deux chambres à coucher. De mon balcon au huitième, je peux voir la mer et la marina.Mardi 11 Novembre 2008
Je traverse la rue pour aller me promener sur le malecon et m'allonger sur le sable chaud. Pour nous c'est une semaine de vacances. C'est vrai on est toujours en vacances, mais cette semaine est bien spéciale car cela fera deux ans le 13 que nous sommes partis loin du Québec. À date on n'a pas de regrets de l'avoir fait.

Mercredi 12 Novembre 2008
Fidèles à nos habitudes, on a été au cinéma voir James Bond, à la Place des Amériques.

Jeudi 13 Novembre 2008
Un petit cadeau à Bertin de 2e anniversaire de voyage. On a acheté sa deuxième quena dont les sons sont plus graves. Il est rendu plus habile maintenant car il pratique beaucoup.
On envoie une carte souvenir à tous nos amis du Canada, d'Europe et tous les latinos rencontrés au cours de notre voyage. Que de belles rencontres et de bons souvenirs!


Vendredi 14 Novembre 2008
C'est la planification de la prochaine étape. La route sera longue d'ici Santiago. Environ 25 heures d'autobus entre Iquique et Santiago. Le Chili c'est étroit mais le pays longe une bonne partie de l'Amérique du sud. On décide de fragmenter le trajet en arrêtant à Antofagasta, Copiapó et Serena. C'est la tournée des plages du Chili sur la côte du Pacifique. "C'est pas pour me déplaire" dit Lucie en sortant ses maillots de bain et son snorkel.

Dimanche 15 Novembre 2008
Dernière journée pour lézarder au soleil. Aujourd'hui je ne suis pas seule. La plage est bondée.
Je me suis quand même dénicher ma place au soleil tout près du sauveteur, qui en passant n'est pas mal à reluquer. Bertin se fait bronzer recouvert de crème solaire à 30%, tout habillé et à l'ombre d'un parasol. Moi je bronze pour les deux. J'ai même attrapé un coup de soleil encore une fois.

Arica (Chili)

Dimanche 2 Novembre 2008 Début de notre voyage au Chili.
Le grand départ pour Arica. On fait nos adieux à Jose et sa famille. Le perroquet est le seul qui est content de nous voir partir. Il n'aura plus à rester dans sa cage et pourra se promener librement.
Tout s'est bien passé à l'aéroport. Carito était d'office à la billetterie et aussi à l'entrée de l'avion. C'est à croire que Sky Airline a une seule employée à tous les postes. On n'a pas de surplus de bagages à payer. On a passé à la fouille sans problèmes.
Au Chili, on a déclaré notre flûte en bois et notre honnêteté nous a récompensé car on ne nous a pas fouillé et de plus on n'a pas eu de taxe de solidarité à payer. Fiou...
On trouve tout de suite un transport pour l'hôtel Residencial Chiloé et Jorge le chauffeur nous a emmené à la plage question de voir le Pacifique. On a rencontré aussi Manuel, qui a été notre compagnon de route dans le collectivo.Pas de problèmes à l'hôtel. Ils nous avaient réserver notre chambre pendant tous ces jours. On arrive seulement avec 5 jours de retard. Les propriétaires nous ont bien reçus.

Lundi 3 Novembre 2008
Petit tour de la ville pour trouver une banque qui nous donnera des pesos chiliens. On a vu aussi l'église San Marcos dont les plans ont été dessinés par Eiffel celui-là même de la tour à Paris.

Mardi 4 Novembre 2008
Journée à la plage et coup de soleil. La ville est très ordinaire mais sa plage est superbe.
Même Bertin a pu en profiter car il n'y avait pas de vendeurs ambulants. Comme il dit:"La sainte paix". Il pratiquait sa quena (flûte) pendant que je me baignais.

Mercredi 5 novembre 2008
Assise sur la balancelle du patio, je jase avec l'homme à tout faire de l'hôtel. Quel bon monsieur! Je trouve qu'il ressemble à Don Quichotte.

Vendredi 7 novembre 2008.
On a visité le musée archéologique. On y a vu des momies. Les corps sont bien conservés à cause du climat très sec dans la région. Sur la route de retour on remarque plusieurs plantations d'oliviers.

Dimanche 9 Novembre 2008
On rencontre deux Francais de Bordeaux. Ils nous déconseillent vivement la Bolivie.

lundi 27 octobre 2008

Arequipa (Pérou)

Dimanche 31 Août 2008 Départ pour Arequipa.
On a pris l'autobus Cruz del sur pour ce voyage. Encore une fois le paysage est beau. La route est droite mais j'ai été malade pendant une bonne partie du voyage.
On est arrivé à Arequipa vers 9 heures le soir. Un hôtel miteux dans un quartier douteux. Ce n'est pas très propre. On est tellement fatigué qu'on est tombé endomi tout de suite. C'est seulement pour une nuit que l'on sera à l'hôtel Real San Filipe

Lundi 1er Septembre 2008
Le propriétaire de l'appartement est venu nous chercher à l'hôtel. Notre logement est situé dans le beau quartier de Cayma. Le logement est plus grand qu'il paraissait sur la photo et nous aurons un bon ménage à faire. Mais on sera bien ici dans une ville de soleil. C'est maintenant le printemps qui commence. De la fenêtre de mon quatrième étage je peux voir les enfants jouer dans la cour d'école. On sera ici pour un mois, question de se reposer un peu.

Mardi 2 Septembre 2008
On fait le tour du quartier. On y trouve tout ce qu'il nous faut. Un centre d'achat, une lavanderia, des parcs fleuris et même un cinéma.


Mercredi 10 Septembre 2008
Visite du monastère de Santa Catalina. Un havre de paix.Il n'y a pas trop de touristes. On a le temps de faire le tour et
de visiter chaque demeure. Il est curieux de penser que chaque religieuse avait
sa propre maisonnette. On y a passé une bonne partie de la journée. Les religieuses
y vivaient depuis la Renaissance et ont quitté en 1970 quand le monastère est devenu
un musée.

Mercredi 17 Septembre 2008
On organise notre tour pour le canyon de Colca. Encore un tour organisé. Puis on va manger chez Mixto dans le passage piétonnier derrière la cathédrale. On rencontre 2 musiciens traditionnels. On les invite à notre table et on devient facilement ami. Alvaro nous raconte les légendes du Pérou et il nous invite à rencontrer sa famille la semaine prochaine. Tony joue très bien de la flûte et du charango. On rencontre aussi dans ce restaurant un groupe de Français d'Avignon.

Première visite à l'office de l'immigration. On y rencontre Robert Medina. Personnage assez sympathique pour un fonctionnaire. Il nous dit qu'il n'y a pas de possibilité pour l'extension de notre visa de séjour mais comme il porte le même nom que le père de Bertin, cela crée des liens. On lui fait confiance en lui donnant 175 soles et il verra ce qu'il peut faire pour nous.


Jeudi 18 Septembre 2008
Deuxième visite à l'immigration. La banque a fermé le compte du gouvernement pour une journée. On reviendra lundi prochain.
On reçoît un message dans notre porte. La voiture viendra nous chercher à 3 heures du matin. Bertin n'accepte pas le changement d'horaire. On discute une bonne partie de la nuit. À 3 heures Bertin descend dans la rue pour cancéler la sortie. La voiture arrive à 4 heures et demie. La guide lui explique que l'autobus qui devait venir nous chercher à 7h½ a des ennuis mécaniques. C'est pour cela que l'on doit changer de tour. Bertin remonte se coucher. Il vaut mieux dormir là-dessus. On verra demain.

Vendredi 19 Septembre 2008
On se retrouve à Colonial Tour pour se faire rembourser ou pour reporter le tour une autre journée. Une heure d'argumentations pour nous expliquer que le changement d'heure est dû à des travaux sur l'autoroute qui ralentit considérablement le traffic. On réussi à faire changer la date moyennant un extra de dix dollars que j'ai refusé de payer. On partira pour le canyon de Colca samedi à l'heure convenue. On a gagné notre point parce que l'on a appris à se respecter. Mais cela me prend combien de mauvaises expériences avec les tours organisés pour que j'apprenne enfin?


Samedi 20 Septembre 2008
C'est le départ avec une heure de retard. Le guide ne trouvait pas l'endroit où se trouve notre appartement. De plus il est de mauvaise humeur parce qu'il dit que le plan n'était pas assez explicite. Cela commence bien le voyage. En voyant le visage des autres touristes, il est évident qu'ils étaient écoeurés de faire le tour de la ville pour nous trouver. Il nous reste deux places séparés en arrière. Le voyage se passe bien dans une zone aride du Pérou. Le guide parle tout le temps mais ses explications sont plates. Il est ennuyant comme la pluie. De plus il ne parle que des problèmes du Pérou. Il n'a rien à dire de positif. Le voyage sera long. Il y a des touristes de l'Australie, de l'Irlande, de l'Allemagne et des États-Unis. Il y a même une famille de Lima. À première vue personne ne me semble très sympathique et amical.
On a traversé la pampa et observé quelques troupeaux de lamas. Avant de monter à 5000 mètres j'ai essayé de mâcher pendant 20 minutes une dizaine de feuilles de coca, comme font les habitants de la région pour s'adapter à l'altitude. Cela m'a vraiment aidé. On a visité au sommet le parc des confessions. C'est drôle de voir les petites structures de roches. Les structures les plus hautes représentent pour moi la confession des hommes qui ont plus de péchés que les femmes. C'est bien connu. La petite roche au sommet représente un désir secret à réaliser. Il paraît que les souhaits sont toujours réalisés à cause de la magie de ce lieu sacré.
Quelques mercados artisanaux puis on a atteint le village de Chivay (en Français le nom veut dire un bon lieu pour faire l'amour). On aime bien notre hôtel. Pendant que Bertin se repose, je fais ma promenade solitaire dans le village et je découvre un chemin dans la montagne avoisinante. Non je n'ai pas suivi le groupe en excursion. Je savais déjà que je ne serais pas capable de suivre un guide toujours trop pressé. J'ai bien fait car on m'a dit par la suite que la montée avait été difficile. Par contre j'ai suivi le sentier des bergers. Il y avait un chien qui ressemblait étrangement à mon compagnon d'enfance Blacky. Il m'a suivi partout dans ma randonnée.
Après cette promenade une bonne baignade aux Thermales. L'eau un peu sulfureuse à 40 degrés fait du bien à mes vieux os. Je me suis liée d'amitié avec le couple irlandais Thomas et Brenda. Qu'ils sont gentils! Il m'a parlé de l'Irlande et m'a donné le goût d'y aller. On voit qu'il adore son pays. C'est un Irlandais pure laine avec les qualités et les défauts me dit sa femme. La mère de Brenda est professeure et aimerait bien quitter l'enseignement. C'est devenu trop difficile de contrôler les enfants...
On a été souper au restaurant avec une partie du groupe. Il y avait un petit spectacle de danse traditionnelle de la région. C'est curieux car l'homme et la femme porte une jupe. On m'a raconté que le garçon pour avoir l'occasion de courtiser sa belle, se déguise pour tromper la vigilance du père de la fille. De retour à l'hôtel on a essayé de dormir mais il y avait fête au village.

Dimanche 21 Septembre 2008
En direction du canyon de Colca, le but ultime de notre voyage. Je devrai affronter mes 2 plus grandes peurs. Le vide et les oiseaux. Le vol du condor est majestueux mais je préfère le voir de loin. C'est tellement énorme comme oiseau. On en a vu plusieurs même le petit rejeton tout doré dans la lumière du soleil. On nous dit qu'on est très chanceux car parfois ils ne se montrent même pas aux touristes. Je les comprends. Il y a tellement d'autobus touristiques et de touristes avec leur caméra que je sui surprise qu'ils ne soient pas effarouchés. C'est vrai que le condor est le roi de ces lieux. Le canyon très profond est son domaine. Pour moi c'est un symbole de liberté. Au moment de partir, j'ai vu au bord de la falaise une dizaine de condors monter comme des hélicoptères au bord de l'abîme. Je pensais au film Apocalypse now et le thème des Walkyries. Les touristes criaient de joie et moi tellement terrifiée que je n'ai pas pu les prendre en photos. Bertin, lui, avait déjà quitté les lieux. Il avait déjà les photos qu'ils voulaient. J'ai aussi rencontré encore une fois le groupe de Français déjà vu au restaurant d'Arequipa. Le monde est petit pour les touristes.
Sur le chemin du retour on est arrêté à un village pour voir le dompteur d'aigles. C'était la première fois que je voyais un aigle bleu. On pouvait se faire photographier en le prenant sur notre bras ou sur notre tête. J'ai décliné l'offre.
On était content de revenir à l'appartement car ce voyage nous a un peu fatigué même si cela a été une expérience enrichissante pour nous. Mais plus de voyage organisé. Ce n'est pas notre style.

Lundi 22 Septembre 2008
Lundi matin comme le roi la reine et le petit prince, troisième visite infructueuse au bureau de l'immigration. Robert n'a pas pu nous obtenir l'extension. Il nous dit de prolonger quand même notre visite et il suffira de payer l'amende qu'il appelle régularisation à la sortie du pays à la frontière. Pas de problèmes c'est une simple formalité nous dit-il.


Dimanche 28 Septembre 2008
On a été reçu chez Alvaro. On aurait dit une visite chez les Gitans. Une grande famille de 11 enfants en plus des petits-enfants. Cela nous a rappelé notre visite chez Dagoberto au Mexique. Des gens très pauvres mais de bonnes personnes. Sa femme très gentille qui sourit toujours nous a offert un bon dîner qui j'espère n'était pas la nourriture de toute la semaine. Ils vivent à côté d'un dépotoir sur les bords du volcan Misti.
Le père d'Alvaro nous a fait visiter l'atelier de figurines bibliques. Presque toute la famille y travaille sauf Alvaro qui préfère gagner sa vie en jouant de la musique dans les restaurants. C'est du beau travail artistique mais ce n'est pas très bien payé à sa juste valeur.
J'ai fini par apprivoiser son fils de 8 mois. C'est un beau bébé. Mais quel sera son avenir dans un pays aussi pauvre que le Pérou.
Après le repas, le père a sorti son violon et Alvaro sa guitare. Ils accompagnaient la mère et la soeur aînée qui chantaient des airs traditionnels de différentes régions du pays. La musique, pour eux est un bon moyen d'évasion face à la misère de tous les jours. On voit dans le regard que ces gens qui ont beaucoup souffert mais le sourire est plein de joie de vivre. Une autre belle leçon de vie pour nous. L'amour qui les unit est un trésor inestimable.
Ils auraient bien aimé que l'on soit les parrain et marraine du petit dernier à son Baptême. On a décliné l'offre et on les a déçu un peu.

Jeudi 2 Septembre 2008
Sortie à la plage de Mollende. 2 heures de route pour se rendre. La ville n'est pas très jolie. Le temps est à la pluie et il fait froid.Pas une belle journée pour se baigner ou se faire bronzer car il n'y a pas de soleil. Ici les vagues sont hautes. Un peu déçus et maussades, nous sommes revenus à Arequípa où il fait toujours beau.

Mardi 28 Octobre 2008
Après deux mois de beau soleil accompagné d'une brise comme j'aime. On se prépare
pour la découverte du Chili.


Mercredi 29 octobre 2008
On devait partir pour le Chili aujourd'hui mais il y a une grève des mineurs près de Tacna et la route est bloquée par les manifestants. La préposée de Cruz del Sur change la date de notre billet. On doit écrire à l'hôtel d'Arica au Chili pour changer notre réservation.

Jeudi 30 octobre 20008
Toujours pas d'autobus. La situation ne s'améliore pas. Aucun transport disponible. De plus l'immigration du Chili vient de fermer le poste frontière.
Les campesinos de l'Est manifestent aussi. La route Cusco/Puno et Puno/Arequípa est fermée. L'immigration bolivienne ferme aussi la douane.

Vendredi 31 octobre 2008
Journée marathon pour nous. Il nous reste l'avion comme moyen de transport. Cela sera plus coûteux. On se rend à la compagnie Lan puis à Sky Airline. Il y a un départ dimanche sur le vol régulier. Mais Carito notre agente nous mentionne qu'il n'y a pas d'office d'immigration à l'aéroport et elle espère que notre visa est en règle. Il ne l'est pas.
Voilà qu'on court à la banque de la nation à la Place d'Armes mais on doit aller au bureau d'immigration revoir Robert Medina car elle a besoin d'un numéro de code. On retraverse la ville en taxi. Malheureusement Robert Medina est absent, mais comme on le connaissait déjà, on nous fait passer devant la file d'attente. On remplit les formulaires, on paye l'amende de dépassement de séjour, on fait les photocopies et on doit aller à la banque payer la "multa" avec le numéro de code du bureau de l'immigration. On retourne au bureau faire estamper notre formulaire puis de nouveau c'est la photocopie. La bureaucratie est pareille partout.
On repart vers l'agence de voyage. On arrive avant la fermeture et Carito nous a gardé notre place sur l'avion. Tout est maintenant en règle. Mais on devra payer un surplus de bagages, une taxe d'embarquement et environ $300 de taxe de solidarité pour entrer au Chili.
On repart pour le terminus d'autobus car c'est le seul endroit où on peut se faire rembourser notre billet d'autobus. C'est le gérant qui nous remet en personne les dineros.
Tout un après-midi de course.

samedi 6 septembre 2008

Les Îles Flottantes (Pérou)

Vendredi 29 Août 2008 Départ pour les Îles Flottantes.
 
On a pris le bateau pour rejoindre les iles Uros, iles flottantes en roseau (totora). Une bonne communication avec les indigènes. Maintenant sur les îles, ils ont le téléphone et l'électricité grâce aux panneaux solaires. Mais ils y vivent de façon rudimentaire comme autrefois.
Un fait incroyable est survenu. On a revu Marta et Daniele qu'on avait déjà rencontré au Chiapas sur la lancha qui nous menait à Achilan, il y a un an et demi. Quelle coïncidence! Le monde est petit. La probabilité que cela arrive est mince.
Puis vers 4 heures on a accosté à l'île Amantani. On vivra presque deux jours avec Julia et sa famille. Notre chambre est très rustique mais confortable. On s'éclaire à la chandelle et on fait pipi dans le petit pot de chambre. Comme au temps de ma grand-mère. Il n'y a pas non plus de chauffage mais avec de bonnes couvertures an laine de mouton, on n'a pas eu froid la nuit. Le repas consiste en une soupe de pomme de terre nourissante. J'ai joué au Romy avec son frère qui triche. On a bien ri ensemble. Quels gens sympathiques et authentiques.
On a pris des photos de coucher de soleil au bord du lac, car on n'a pas pu grimper la montagne sans s'épuiser. On a démissionné avant d'arriver au sommet comme bien d'autres.
Le soir venu, il y avait une fiesta en notre honneur. Bertin lui a préféré aller dormir sans souper. Pauvre Tintin il était épuisé. J'ai été dansé avec Julia. Encore une côte à monter pour se rendre à la bibliothèque. J'ai appris les danses du pays. Heureusement le groupe espagnol était présent. Cela m'a fait de la compagnie.

Samedi 30 Août 2008
On quitte nos nouveaux amis. Julia est devenu un peu ma petite soeur. On se quitte à regret et on reprend le bateau pour Taquile. Le lac fait des vagues et naturellement j'ai le mal de mer. Une chance que je n'ai pas fait les Galapagos. De loin on voit l'île tout en montagne. Bertin sait déjà qu'il sautera aussi cette visite. On ira donc de l'autre côté de l'île avec le bateau pour attendre le groupe, au pied des 500 marches. On a profité du deck pour se faire chauffer au soleil. Mais j'ai grimpé l'escalier pour retrouver le groupe sans succès. Donc j'ai redescendu presqu'aussitôt. Je suis fière de ma forme physique. Tout est question du temps que je prends pour le faire, à mon rythme. Alexandre notre merveilleux guide (enfin un bon) nous a rapporté notre repas. Il a descendu les marches en courant pour qu'on puisse manger chaud. Il a même pensé à faire couper la tête et la queue de ma truite parce que je n'aime pas les poissons entiers.
On est revenu à Puno le temps de prendre une bonne douche chaude et on a rejoint nos amis espagnols au restaurant Mosja. Un bon repas en excellente compagnie. Que demander de plus. On s'est quitté en promettant de s'écrire. Encore un adieu difficile. J'espère que le hasard (en l'aidant un peu) nous permettra encore une fois de revoir Marta et Daniele.
Dans ce périple on a beaucoup appris sur nous-mêmes. Pour se faire respecter, il faut dabord se respecter soi-même. Bien identifier nos besoins et maintenir nos objectifs. C'est notre chemin de Compostelle à nous.