Joseph notre chauffeur est venu nous reconduire à l'aéroport. On a privilégier l'avion (Air Asia) plustôt que le ferry, car la mer d'Adaman est houleuse et Lucie est sujet au mal de mer. De toute façon le billet d'avion est très économique.
C'est sous un beau ciel bleu que l'on peu apercevoir ce petit paradis appeler Langkawi (Aigle). Notre chambre d'hôtel au Citin de Kuah est un cubicule sans luxe mais très propre et le lit est confortable.
On a été voir le coucher de soleil à Eagle Square. L'aigle est devenu le symbole de l'ile. Un peu de magasinage et un bon souper au Fair Café.Mardi 25 Janvier 2011
Aujourd'hui c'est le tour de l'île en auto. Notre chauffeur très islamique dans ses principes, est quand même souriant et très volubile. Il aime bien nous raconter son île. On s'est arrêté pour une première visite au village de Mashuri.
On s'est arrêté pour une première visite au village de Mashuri. Cette villageoise très jolie a été accusée injustement d'adultère. Elle avait refusée les avances du gouverneur de l'endroit. Pour se venger il l'a fait exécutée. En mourant elle a jeté un sort sur l'île de Langkawi. 7 générations de malheur. Curieusement, pendant 7 générations, il a été impossible de développer l'île et d'y faire pousser quoi que ce soit.
Après cette visite, on s'est dirigé vers Pantai Cenang et Pantai Tengah les deux plages les plus fréquentées par les touristes. Ce matin il n'y a pas grand monde qui déambule sur la plage.
On s'est dirigé ensuite vers le village oriental et le fameux téléphérique, principal attraction touristique de Langkawi. J'ai été très déçue en apprenant qu'il ne fonctionne pas aujourd'hui car c'est trop venteux au sommet. On dit qu'au sommet, la vue est spectaculaire. On ne s'est pas rendu non plus aux chutes car en saison sèche il n'y a qu'un mince filet d'eau et on ne peut pas non plus s'y baigner. On ne montera pas les 600 marches pour rien.On est revenu à l'hôtel par la rive nord. Un petit coin de paradis méconnu.
On peut voir les côtes de la Thaïlande au loin. 
On s'est arrêté à Tanjung Rhu, qui pour moi est la plus belle plage de Langkawi. Ensuite on a longé les mangroves. Un beau coin pour faire du kayak. Sur cette belle route, les branches des arbres se touchent en formant un arc de cercle au-dessus de nos têtes. Quelques étrangers se sont fait construire de belles demeures près des rizières. Ce n'est pas encore très connu... mais pour combien de temps?Après 5 heures de route, on est revenu à l'hôtel. Fatigués mais satisfaits de notre tour de l'île. Le chauffeur nous a chargé que 40 dollars pour la journée.
Mercredi 26 Janvier 2011
Le tour des îles environnants en bateau. On a embarqué avec un petit groupe de Malais très sympathiques. Douze en tout avec le capitaine.
Le premier arrêt est à la plage de Paya Besar. Une heure pour se baigner et se faire bronzer au soleil. 
Après on a été voir les aigles(langkawi) se nourrir. Moi qui a peur des oiseaux, j'appréhendais un peu d'approcher ces oiseaux de proie endémiques à l'île de Langkawi et de Penang. On n'y est pas resté longtemps, mais j'ai quand même pris quelques photos intéressantes. On s'est rappelé qu'on en a un qui niche près de notre appartement à Sungai Nibong. Il passe régulièrement près de notre balcon.On s'est arrêté près d'une île où l'on voit se dessiner la forme d'une femme enceinte couchée sur le dos, dans le relief des montagnes. On vous laisse juger par la photo ci-dessous.
Après on s'est arrêté sur l'île de Datai Batang pour admirer le Maiden lake. 
L'eau de ce lac a des propriétés médecinales et assurent au femme une bonne grossesse et un bon accouchement. Ce lac a jadis été béni par une fée qui a accouché ici. Du moins c'est ce que dit la légende. Tout ça n'a pas impressionné Bertin qui voulait vite revenir au bateau. 
Il trouve cette forêt tropicale un peu trop chaude et humide pour lui. J'ai été surprise de le voir gravir les marches d'escalier d'un pas si alerte. J'avais de la difficulté à le suivre et je manquais de souffle. Je crois que j'ai souffert de déshydratation. J'oublie toujours qu'il faut boire beaucoup d'eau lors de nos expéditions. J'avais aussi peur des singes qui nous approchaient de trop près. Je ne voulais pas que ces chapardeurs me prennent ma caméra ou mon sac. Bertin s'étonnait de ma peur des petits singes, moi, qui s'est liée d'amitié avec un orang-outang à Sepiloq.Sur le chemin du retour on admirait ces cavernes creusées par l'eau dans les rochers poreux de ces îles montagneuses. On a passé devant les fermes de pisciculture. Notre capitaine s'est empressé de revenir à la jetée car les nuages se faisaient menaçants. Le bateau joue à saute-mouton sur les vagues mais mon estomac tient bon.
