mercredi 6 février 2008

Panama City (Panama)

Vendredi 25 Janvier 2008 Début de notre voyage au Panama.
Doña Mafalda nous ayant organisé un transport pour l'aéroport, c'est donc vers 8:00 du matin, que nous avons quitté l'Hipocampo de Oro en direction de l'aéroport de San José. Un petit jet de 45 passagers nous a amenés à David au Panama.
Notre entrée au Panama c'est très bien passé. On ne nous a pas demandé de billet de retour ni de preuve de solvabilité. À la fouille de nos bagages, l'officier de douane a bloqué sur les petits sachets de lavande offerts par mon amie Manon et il a même appelé un policier pour l'aider à sentir les sachets. Finalement, ils nous ont laissés passés et tout le monde qui attendait derrière nous était bien content.
Nous sommes restés à l'hôtel Centroaméricano les trois premiers jours. On a marché jusqu'à l'hôtel Radisson pour retrouver nos amis du Québec en visite à Panama. J'étais tellement content de revoir ma grande amie Manon.

Samedi 26 janvier 2008
J'ai passé l'après-midi avec Manon pendant que Claude, Denis et Angèle magasinent dans les alentours. C'est incroyable de se retrouver ensemble à Panama. Puis c'est l'heure de se dire adieu encore une fois. On a de la difficulté à se quitter. Pour nous l'aventure continue. Eux doivent bientôt retourner au Québec après deux semaines de vacances. Il y a un avantage certain à être à la retraite.


Dimanche 27 janvier 2008
On a visité les écluses du canal de Panama. C'est très intéressant. J'ai bien aimé le musée.

Lundi 28 janvier 2008
Enfin, on change d'hôtel pour le Bahia Suites. C'est un peu plus cher, mais cela en vaut la peine. On a une belle chambre beaucoup plus grande et beaucoup mieux installée. Il y a une piscine sur le toit et un restaurant panoramique d'où on peut voir une partie de la ville et la baie de Panama. Je crois que ce sera un beau séjour.
Je suis un peu malade. J'ai attrapé une insolation et les petits pains à la goyave me sont restés sur l'estomac. Journée de repos pour moi.

Mardi 29 janvier 2008
On a été à l'office d'immigration pour connaître les conditions de prolongation de notre séjour au Panama. Il nous faut un répondant qui réside au Panama. Je connais quelqu'un, mais je suis un peu gêné de lui demander de signer pour nous. Nous ne voulons pas être une charge pour eux. Donc on restera ici seulement un mois comme prévu.
Au dépanneur, on a été témoin d'une dispute entre le propriétaire chinois et un client. C'était plutôt drôle. Après le départ du client frustré, la femme du propriétaire grognait encore, moitié espagnol et moitié chinois. Mais ils ont été gentils avec nous. C'est ce qui importe.

Jeudi 31 janvier 2008
Visite au centre d'achat d'Albrook. Enfin, j'ai trouvé une paire de short qui me fait bien. On a été au cinéma voir "Soy leyenda". Un peu trop violent pour moi. Sur le chemin de retour le chauffeur de taxi conduisait très mal. On a été chanceux de ne pas avoir d'accident. Il a traversé le quartier pauvre. Cela me rappelait le Bronx de New-York.

Vendredi 1 février 2008
C'est au tour de Bertin d'être malade. Il a trop mangé de cochonneries hier. Les petites pilules données par Janette l'ont fait dormir et au matin tout était ok... :)

Samedi 2 février 2008
Visite de l'archipel Amador. Une belle promenade dans les grosses chaleurs. On a visité la marina. Finalement on n'a pas pris le bateau pour le tour du canal parce que c'est beaucoup trop cher. Sur une des îles il y avait un site sur la bio diversité du canal. Très intéressant de voir comment les animaux ont dû s'adapter à de nouvelles conditions de vie après la formation de l'isthme de Panama. Maintenant les poissons ne traversent plus d'un océan à l'autre à cause du lac de Gatun qui est constitué d'eau douce et sert de réservoir aux écluses. Il y a beaucoup de micro-organismes sur les plages. Imaginons tout ce que l'on détruit en transformant les plages en zone touristique. On a mangé à un très bon restaurant tout en regardant le paysage à l'enrée du canal. On a pris le taxi pour revenir et le conducteur s'est fait arrêté par la police. Ses papiers n'étaient pas en règle. Donc on a dû débarquer et se trouver un autre taxi.

Mardi 5 février 2008
C'est la fin du carnaval de Panama. On a eu droit à de beaux feux d'artifice. Tout sera fermé pour trois jours et où l'on demeure les rues sont désertes. Les gens ont peur de la réaction des fêtards. Mais tout s'est bien passé.


Mercredi 6 février 2008
On fait des démarches pour se réserver une place sur un voilier pour traverser en Colombie. En cette saison il n'y a pas beaucoup de bateau qui font la traversée parce que la mer est mauvaise et tout le monde sait que je n'ai pas le pied marin. Il faudrait se rendre à Portobelo en autobus puis attendre qu'il y ait suffisament de passagers pour embarquer sur le "Mystic". On n'a pas de photo de l'embarcation et on ne sait pas si on peut avoir une cabine privée. Si on prend le bateau à Porvenir, il faut prendre l'avion pour s'y rendre. C'est un pensez-y bien.
5 jours en mer. Donc beaucoup d'incertitude.

Vendredi 8 février 2008
On trouve des billets d'avion pas trop cher pour Cartagène. C'est plus économique que le bateau et moins compliqué. Bertin pense qu'on serait mieux de prendre l'avion. Je vais me fier à son intuition. Je suis un peu déçue parce que j'ai toujours rêvé d'un voyage sur un voilier.

Jeudi 14 février 2008
Une dent qui fait mal et voilà c'est la visite chez le dentiste...3 heures sur la chaise, la dentiste avait très mal au dos et moi au cou. Résultat une dent réparée et une facture de $120.00 ici les dentistes ne chargent pas très cher. Lucie et moi avons eu droit à un petit auto-collant en forme de coeur. Que c'est gentil!

Dimanche 17 février 2008
C'est fou les belles rencontres que l'on peut faire en allant faire son lavage..héhéhé.
C'est vrai que Lucie a sauvé les vêtements de 2 bons hommes, en leur indiquant que
le blanc n'allait pas avec les couleurs dans la même laveuse. Un commercant et son ami, venant du Honduras, né à Copan Ruinas et vivant à la Ceiba. Deux endroit que nous avons visités et bien aimés. On a aussi rencontré un ingénieur du Venezuela, qui nous a déconseillé d'aller dans son pays, cause de la situation politique actuelle.