samedi 30 mars 2013

Tagbilaran (Philippines)

Lundi 18 mars 2013 Départ pour Tagbilaran.

Tristement on doit dire adieu à notre famille de Anda.  Tous sont présents, même le chien Kent qui s'est pris d'affection pour Lucie.  Harold lui-même a décidé de nous mener à Tagbilaran.  Pendant les deux heures de route, il nous a parlé de ses projets d'avenir avec son épouse.  Ses rêves vont bientôt se réaliser.  Du moins c'est ce qu'on lui souhaite.  En arrivant à l'hôtel Vest Pension, on lui a remis un cadeau d'anniversaire, sous le regard étonné de la réceptionniste de l'hôtel.
On a pris un repas et Lucie a réservé pour l'excursion de demain.

Mardi 19 mars 2013

Aujourd'hui, on s'est levé à l'aurore car Lucie part en expédition.  Un taxi est venu me mener au port de la petite localité de Panglao.  Le jour se lève à peine quand j'embarque sur la banca en compagnie du capitaine et de son second.


Le capitaine connaît bien la route des dauphins.  On en a croisé plusieurs qui semblaient gambader sur l'eau, en suivant ou devançant notre banca.


Arrivée sur l'île de Balicasag, j'ai été guidée par un pêcheur en pirogue.  Il m'a surveillé pendant que je faisais du snorkel.  Ce n'est pas tant les coraux qui m'intéressent ici.  C'est plutôt la grande diversité de poissons tropicaux.  Il y en a des milliers de toutes couleurs.  C'est magnifique.  Je n'en n'avais jamias vu autant.


Aie! je me fais brûler par des tentacules.  C'est comme des filaments transparents qui collent à la peau.  Pourtant je ne vois aucune méduse.  Au large l'eau est très noire à cause de la profondeur.  J'ai peur de m'y aventurer.  Je ne sais pas combien de temps je suis restée à admirer les fonds marins.  Mais il a bien fallu que je remonte sur la pirogue.  Combien de fois, ais-je mentionné que je suis incapable de remonter sur un bateau?  Après de nombreuses vaines tentatives,  le pêcheur a sauté à l'eau, m'a élevée au-dessus de l'eau et m'a projetée dans le bateau.  J'ai atteri à plat-ventre dans le fond de la pirogue, le nez dans l'eau salée.  Pas très élégant cette façon mais c'est efficace.  Au bord de l'eau, les gens sont accourus pour m'aider à marcher sur les roches glissantes.  Ils avaient de la difficulté à retenir leur fou-rire.  À la cafétéria j'ai rencontré Jona, une belle jeune fille de 22 ans.  Elle voulait que je l'emmène avec moi en Malaisie pour travailler comme servante.  Elle s'ennuie ici sur cette petite île, mais je l'ai convaincu d'y rester.  Elle ne se rend pas compte qu'elle jouit d'une liberté qu'elle n'aurait pas en Malaisie.  Bien reposée, le capitaine m'a ramené à bord pour me conduire à Virgin island.  À marée basse, on peut se promener sur une longue bande de sable.  L'île est inhabitée.


Mais j'y ai rencontré quelques pêcheurs d'oursins, qui m'ont vanté leurs vertus médecinales très prisées des Chinois.

Quand je suis revenue au port de Panglao, aucune difficulté à monter sur le quai.  Je dois prendre de l'expérience comme marin.  Mais mon chauffeur de taxi n'est pas arrivé.  J'ai eu le temps de me promener dans le parc, d'écouter deux messes et d'assister à la graduation de la maternelle.  J'ai aussi visité l'école et le burau du principal.  Des enfants curieux, s'accrochaient à mes pas.  Le taxi est arrivé avec deux heures de retard.  Finalement de retour à Tagbilaran où Bertin m'attendait pour un repas au restaurant de l'hôtel.  C'est aujourd'hui la fête de St-Joseph.  Ma mère serait très fière d'apprendre que je sois devenue si dévote.

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