samedi 30 mars 2013

Manila (Philippines)

Samedi 9 Mars 2013 Début de notre voyage aux Philippines.

On s'envole avec la cie Air Malaysia vers Manila.  On doit transférer à Kuala Lumpur.  Tout s'est bien passé.  Un préposé nous a dirigé vers un comptoir libre.  Pas besoin d'attendre en ligne car on n'a pas de bagages à consigner.  Dans la salle d'attente, une jeune étudiante, munie d'un formulaire, s'est tournée vers nous avec son questionnaire de sondage.  La plupart des passagers tentait de l'éviter, mais Lucie a accepté de bon coeur de répondre à ses petites questions.  En cadeau de remerciement, elle a reçu une lampe de poche stylo, sous le regard envieux des Chinois assis en face de nous.  C'est curieux car, elle avait mentionné 30 minutes plus tôt, qu'on aurait dû apporter une lampe de poche et un stylo:  toujours pratique en voyage.
À Kuala Lumpur, il y avait un petit café anglais.  On sait que Lucie raffole de l'afternoon tea à toute heure de la journée.  En allant aux toilettes, Bertin s'est trompé de porte. Il a abouti dans le lieu de prière des Musulmans.  Pas de latrines, seulement des petits tapis. On s'est dirigé ensuite vers la salle d'attente.  Ils ont maintenant installés des fauteuils.  Plus besoin d'attendre assis par terre dans le corridor.  Les fauteuils sont tellement confortables, qu'on a failli oublié l'heure d'embarquement.
Dans l'avion on est assis à côté d'un Philippin qui retourne chez lui.  Il nous a donné de bonnes informations sur son pays.  Le temps passe vite.  Déjà l'heure du repas.  Un très bon chicken curry.  Puis on a visionné le film "Life of Pi".  C'est curieux car la semaine dernière, Lucie était déçue de l'avoir manqué en Malaisie.  Tout vient à point à qui sait attendre.
On a atteri à Ninoy Aquino airport vers 20:00 heures, sous les feux d'artifices.  Bel accueuil.
C'est actuellement la compétition pyrotechnique à Manille.  Chaque samedi, les pays rivalisent entre eux.
À la douane, pas besoin d'attendre en ligne car un des douaniers nous a reçus au comptoir VIP diplomatique.  Un estampe dans le passeport, un grand sourire et le tour est joué.  Pas besoin de visa pour les Canadiens.  On aime déjà ce pays.
On voulait acheté nos billets d'avion pour Manila-Bohol.  Une guide touristique nous a accompagnés à une agence de voyage près du Terminal 3.  Les billets restants sont très chers.  275 dollars pour un voyage d'à peine 40 minutes.  De deux choses l'une.  Ou bien on s'est fait arnaquer, ou bien il ne reste plus de billets économiques.  On lui donnera le bénéfice du doute.  Elle nous a ramenés ensuite au terminal 1, où nous attendait le chauffeur du B&B.  Il n'était pas sous la colonne R comme prévu, mais près des toilettes. Il s'est excusé, car il avait un besoin urgent...
On a bien été accueuilli dans cette maison de pension 2 étoiles.  C'est un peu vieillot mais c'est propre.  C'est très près de l'aéroport dans le quartier Paranaque.  La réceptionniste est très patiente, car Lucie ne se retrouve plus dans ses papiers.  Finalement elle met la main sur le bon voucher et on a pu aller dormir.  On est très fatigué.

Dimanche 10 Mars 2013
Toujours à Manila.  Un bon petit déjeuner et une longue conversation avec la propriétaire Maria Carmen.  Elle est revenue dans son pays d'origine après avoir vécu 26 ans à Chicago.  Elle travaillait comme infirmière dans les hôpitaux.  Quelqu'un qui comprend bien Bertin.  On a échangé nos récits de voyage.  Elle a aussi été infirmière privée en Arabie Saoudite.  Elle prenait soin de la famille royale.  On sait que le roi a plusieurs femmes et plusieurs enfants.  Elle a aussi travaillé dans le désert avec les Bédoins.  "Les riches, les pauvres, c'est la même chose quand ils sont malades" nous dit-elle.  On a jasé pendant deux heures.  Exploit très facile pour Lucie.
À 11:00 heures,  on a pris le taxi en direction de Las Pinas.  On a visité l'église St-Joseph.  Lucie a enfin pu voir le fameux orgue de bambou, célèbre et unique au monde.  De facture allemande, il a été construit en 1752.


La visite est habituellement interdite à l'heure de la messe, le dimanche.  On a eu droit à un tour guidé privé.  Dans le musée Lucie a joué quelques notes sur un ancien clavier.  Sans bruit, on est monté dans le jubé pour examiner l'orgue de près. Lucie a pu se faufiler sur l'étroit balcon près du clavier. (Habituellement interdit pendant la messe). Un titre de musicologue peut aider parfois.
" À ce moment, le curé qui sermonait ses fidèles, a levé les yeux vers moi. On aurait dit qu'il avait entendu parler de ma mésaventure à Isla Mujeres, quand j'ai trébuché sur le gâteau de fête des Ninos Santos.  Je ne voulais surtout pas tomber sur le clavier et interrompre, dans un bruit d'enfer, la messe dominicale."
Lucie était très satisfaite de sa visite.  Comme elle a oublié sa caméra, la jeune guide lui a remis une carte postale souvenir.  On a acheté un CD de l'un des concerts donnés par la chorale et accompagné à l'orgue.
En après-midi on a fait l'aller-retour au 7 eleven au moins trois fois.  On l'appelle maintenant le 21-33. Par internet, j'ai pu obtenir des billets de retour de Bohol-Manila.  100 dollars pour deux personnes.  Quand on pense que le billet aller a coûté 275 dollars.  J'ai été une première fois au dépanneur pour prendre les informations.  Puis j'y suis retourné avec Bertin pour payer le billet.  La jeune caissière refuse de passer la transaction car elle a besoin d'un code de 14 chiffres.  Pensant qu'on a fait une erreur, on a couru les cafés internet dans la rue voisine du dépanneur.  Les deux premiers sont pour gamer et le troisième est fermé le dimanche à l'heure de la messe.  On est retourné bredouille au B&B.  C'est alors que Maria Carmen décide d'appeler la compagnie Philippines Airlines, qui confirme notre billet.  Il n'y a pas de code de 14 chiffres et notre numéro de réservation est bon.  Elle nous suggère d'aller au bureau central de Makati. On décide de retourner au 7 eleven demandant à la caissière d'appeler la compagnie aérienne.  C'est alors que Bertin s'aperçoît en lisant l'écran qu'elle a écrit Air Philippine au lieu de Philippine Airline.  Ce sont deux différentes compagnies aériennes.  Confuse et un peu tremblante, elle avoue son erreur.  Je la rassure en lui disant que je n'étais pas fâchée.  Comme professeur, je suis de nature patiente avec les jeunes.  Je la remercie même d'avoir forcé mon mari à faire un peu d'exercise. Calmée, elle peut effectuer la transaction. Vaut mieux en rire.
Sur le chemin du retour, on a traversé le parc devant l'église.  À l'heure de la messe  tous les bancs sont pris. Il y a une bonne partie des fidèles qui suivent la messe sur le parvis.  De fervents catholiques, ces Philippins. Comme il fait très chaud aujourd'hui Bertin est revenu tout trempé de sueur. On a raconté à Maria Carmen l'origine de la confusion.  Même si elle souriait,  on voyait bien qu'elle était désolé pour nous.  Tout est bien qui finit bien.  C'est pas grave, on aime bien se promener dans ce quartier populaire très sympathique.  On s'est couché de bonne heure sans même prendre le temps de souper.

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