samedi 6 septembre 2008

Les Îles Flottantes (Pérou)

Vendredi 29 Août 2008 Départ pour les Îles Flottantes.
 
On a pris le bateau pour rejoindre les iles Uros, iles flottantes en roseau (totora). Une bonne communication avec les indigènes. Maintenant sur les îles, ils ont le téléphone et l'électricité grâce aux panneaux solaires. Mais ils y vivent de façon rudimentaire comme autrefois.
Un fait incroyable est survenu. On a revu Marta et Daniele qu'on avait déjà rencontré au Chiapas sur la lancha qui nous menait à Achilan, il y a un an et demi. Quelle coïncidence! Le monde est petit. La probabilité que cela arrive est mince.
Puis vers 4 heures on a accosté à l'île Amantani. On vivra presque deux jours avec Julia et sa famille. Notre chambre est très rustique mais confortable. On s'éclaire à la chandelle et on fait pipi dans le petit pot de chambre. Comme au temps de ma grand-mère. Il n'y a pas non plus de chauffage mais avec de bonnes couvertures an laine de mouton, on n'a pas eu froid la nuit. Le repas consiste en une soupe de pomme de terre nourissante. J'ai joué au Romy avec son frère qui triche. On a bien ri ensemble. Quels gens sympathiques et authentiques.
On a pris des photos de coucher de soleil au bord du lac, car on n'a pas pu grimper la montagne sans s'épuiser. On a démissionné avant d'arriver au sommet comme bien d'autres.
Le soir venu, il y avait une fiesta en notre honneur. Bertin lui a préféré aller dormir sans souper. Pauvre Tintin il était épuisé. J'ai été dansé avec Julia. Encore une côte à monter pour se rendre à la bibliothèque. J'ai appris les danses du pays. Heureusement le groupe espagnol était présent. Cela m'a fait de la compagnie.

Samedi 30 Août 2008
On quitte nos nouveaux amis. Julia est devenu un peu ma petite soeur. On se quitte à regret et on reprend le bateau pour Taquile. Le lac fait des vagues et naturellement j'ai le mal de mer. Une chance que je n'ai pas fait les Galapagos. De loin on voit l'île tout en montagne. Bertin sait déjà qu'il sautera aussi cette visite. On ira donc de l'autre côté de l'île avec le bateau pour attendre le groupe, au pied des 500 marches. On a profité du deck pour se faire chauffer au soleil. Mais j'ai grimpé l'escalier pour retrouver le groupe sans succès. Donc j'ai redescendu presqu'aussitôt. Je suis fière de ma forme physique. Tout est question du temps que je prends pour le faire, à mon rythme. Alexandre notre merveilleux guide (enfin un bon) nous a rapporté notre repas. Il a descendu les marches en courant pour qu'on puisse manger chaud. Il a même pensé à faire couper la tête et la queue de ma truite parce que je n'aime pas les poissons entiers.
On est revenu à Puno le temps de prendre une bonne douche chaude et on a rejoint nos amis espagnols au restaurant Mosja. Un bon repas en excellente compagnie. Que demander de plus. On s'est quitté en promettant de s'écrire. Encore un adieu difficile. J'espère que le hasard (en l'aidant un peu) nous permettra encore une fois de revoir Marta et Daniele.
Dans ce périple on a beaucoup appris sur nous-mêmes. Pour se faire respecter, il faut dabord se respecter soi-même. Bien identifier nos besoins et maintenir nos objectifs. C'est notre chemin de Compostelle à nous.

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