jeudi 31 mars 2011

Krabi (Thailande)

Lundi 7 Mars 2011 Départ pour Kabri.
Journée de voyage en mini van de Sungai Nibong jusqu'à Had Yai. De on prendra une autre mini van bondée de passagers jusqu'à Krabi. Le premier 4 heures de voyage a passé assez vite car j'ai jasé beaucoup avec une anthropologue danoise qui faisait route avec nous. Le reste du trajet a été difficile mais on a rencontré un Japonais vivant aussi à Penang. De Krabi on a pris un tuk tuk jusqu'à la plage de Nopparathara, mais on s'est trompé de rue. Un autre tuk tuk jusqu'à notre hôtel le "Mild Bungalow". il pleuvait quand on est enfin arrivé. Ce petit resort appartient à une famille thaïlandaise et les petits bungalows sont dispersés dans la forêt. On y était quand même bien installé.

Mardi 8 Mars 2011
Ce matin, sous un ciel ensoleillé, tout nous semble plus reluisant. Lucie a découvert la piscine. Ensuite on a été se promener sur la plage quasi déserte de Nopparatthara. On s'est arrêté pour se reposer dans le lobby de Sala Satay. La jeune Leylan, réceptionniste de l'hôtel est venue s'assoir avec nous. On a écouté avec beaucoup d'intérêt son témoignage. Elle a échappé de justesse à la mort lors du tsunami de 2004. De plus, avec l'aide de deux employés, elle a sauvé un couple âgé en les transportant dans la boue laissée par le passage des eaux. Quelques jours plus tard, elle a appris que sa famille était saine et sauve. Maintenant elle voit la vie d'une toute autre façon. Elle a beaucoup de gratitude pour tout ce que la vie lui apporte. C'est une belle leçon de vie et on a appris beaucoup de cette jeune fille de 25 ans. Pourtant à vingt ans elle croyait sa vie finie quand le médecin lui a appris qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfants car sa santé est beaucoup trop fragile. Pour une fille musulmane c'est être condamné à l'isolement. Depuis le tsunami, plus positive, elle a fait des études, a trouvé un meilleur travail et s'est trouvé un mari bouddhiste qui prend bien soin d'elle. Elle s'attarde à ce qu'elle a, plutôt qu'à ce qu'elle ne peut pas avoir. Inch'Allah.
En après-midi, on s'est promené sur la plage de Ao Nang. Quelle foire à touristes. On n'avait pas vu autant de monde depuis Playa del Carmen au Mexique. Les chaises sont toutes cordées une à côté de l'autre et on se retrouve assis en compagnie de nos semblables du troisième âge. C'est la version touristique du centre d'accueuil et cela déprime Bertin. Tout est gratuit: les chaises, les fruits et les rafraîchissements. Après on nous mentionne que c'est inclus avec le prix du massage. Mais personne ne nous oblige au massage sauf notre conscience. Lucie a profité du massage thai version douce. Après une heure, elle se demandait qu'elle était la version dure. Elle en appréciera les bienfaits demain. Pour l'instant elle a mal partout. Ensuite on a couru les boutiques pour trouver un maillot de bain à sa taille.
On est retourné à l'hôtel en tentant de se trouver un tuk tuk à prix raisonnable. On les a tous refuser et avons préféré un bon taxi, plus cher mais plus confortable.

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