Nuit de sommeil très courte, car Ray nous a appelés à minuit pour savoir si tout allait toujours bien. J'espère que l'appel interurbain n'est pas sur le compte du Sahabat. On s'est levé tôt pour pouvoir déguster enfin un petit déjeuner. Les oeufs, les toasts et le bacon sont froids. Il y a un cafard qui marche sur les assiettes. On a bien fait de sauter les deux premiers matins. À notre sortie de l'hôtel, pas un seul sourire n'habille la réceptionniste. On prend le taxi vers l'aéroport et le chauffeur pas très jasant, ne sourit pas non plus. Une salle démodée sera notre lieu d'attente pendant 2 heures et demie. Tout ça pour un vol d'à peine 45 minutes.
Ce petit aéroport a l'air complètement perdu dans la brousse bien qu'à 30 minutes à peine de Sibu. Les douaniers nous laissent passer avec un large sourire sans contrôler les bagages. Cela fait chaud au coeur. Arrivés à Kuching,
on est très bien accueuilli à la réception. Notre chambre est petite et moins belle qu'au Garden hôtel mais c'est quand même très confortable. On a été prendre un verre au bar et lancer quelques fléchettes.
Du 5e etage, on a une belle vue de la ville et de sa rivière: Sungai Sarawak. 
Tout le personnel est d'une extrême gentillesse.Samedi 9 Octobre 2010
Le petit déjeuner offre une belle sélection de plats et la nourriture est délicieuse. On est allé se promener sur le quai qui longe la rivière mais Bertin a dû rebrousser chemin car il ne supporte pas la chaleur et l'humidité. J'en ai donc profité pour visiter le musée de Sarawak. C'est en réalite plusieurs musées concentrés autour d'un joli parc.
J'ai visité le musée des textiles, des arbres fossilisés, la galerie d'art, le musée des sciences naturelles et ethnologiques. 
Je me suis arrêtée pour prendre un thé très rafraîchissant dans ce climat chaud et humide. J'ai visité aussi Little India et flâné sur la piétonnière.
Ici les odeurs d'encens, de safran et d'eau de toilette (je ne parle pas de parfum) se mêlent ensemble. Une journée bien remplie. Pendant ce temps, Bertin a réparé l'ordinateur de l'hôtel et du même coup s'est fait des amis parmi le personnel.Dimanche 10 Octobre 2010
Très belle visite au village culturel à Damai.
Un petit voyage agréable dans la campagne et au bord de la mer. J'étais la seule passagère dans le shuttle. Les maisons longues représentant les différents villages, sont bien aménagées autour d'un petit lac.
J'ai assisté au spectacle de danse folklorique
et j'ai vu la danse des pôles que j'ai déjà montré à mes élèves. 
Je ne savais pas que c'etait une danse mortuaire. Dans chacune des maisons il y avait des produits du terroir.
Je n'ai pas goûté les plats. J'ai été attirée par les instruments de musique, surtout par une harpe circulaire (valiha) et
un instrument à corde (sapeh). On peut loger dans ces maisons longues. 
Ce centre a été créé pour touristes mais cela donne un très bon apercu de la vie rurale et de la diversité ethnique et culturelle de Bornéo.
Malheureusement un investisseur (membre du gouvernement) et riche proprietaire d'une compagnie) construit présentement un grand restaurant devant le centre. Ce restaurant bloquera la vue sur la plage de sable doré et la mer. Restera-t-il des bord de mer non touchés par les promoteurs de resort sur cette planète?Lundi 11 Octobre 2010
Je me suis levée très tôt (6:00) pour arriver à temps pour prendre le shuttle qui mène au sanctuaire des orangs-outangs. J'ai attendu une heure devant l'hôtel Margherita. Personne n'est venu me chercher. Tant pis, je verrai ces grands singes a Sepilok.
Mardi 12 Octobre 2010
J'ai décidé de traverser la rivière à l'aide de ces petites lanchas qui font la traversée pour .50 de ringgit (15 sous).
Le fort Margherita est juste de l'autre côté.
Il n'y a pas grand chose à voir. Mais la présence de ce fort anglais m'aide à comprendre pourquoi les gens de Kuching parlent si bien anglais. La promenade à travers bois est amusante bien qu'il fasse très chaud. 
Je transpire à grosses gouttes. A défaut de trouver un chemin qui mène au jardin des orchidées, j'ai trouvé un parc au bord d'un étang où il fait bon s'y reposer. Sur le chemin du retour, j'ai visité une école primaire. 
Les enfants étaient partis pour le lunch. De toute facon, je ne crois pas que le gardien m'aurait laissée les photographier.
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