vendredi 19 novembre 2010

Sibu (Malaisie)

Mardi 5 Octobre 2010 Départ pour Sibu, aussi nommé Swann City.
Cela commence bien, Bertin a oublié de remettre la clé de la chambre à Thomas. Avec 45 minutes de retard, nous nous envolons pour quelques heures vers la province de Sarawak. Sarawak et Sabah appartiennent toutes deux à la Malaysie, bien que situées sur une île indonésienne: Bornéo.Du haut des airs, Sarawak nous apparaît comme une immense forêt traversée par des rivières qui se fraient un chemin jusqu'à la mer. Il n'y a pas beaucoup de routes. Le transport maritime doit être très important. C'est un peu comme ça que j'imagine les paysages d'Amazonie.
Surprenant, mais on nous a donné un visa d'entrée au comptoir de l'immigration. Sarawak a son propre département d'immigration démontrant ainsi sa semi-indépendance face à la Malaysie. Comment peut-on être semi-independant? Il devrait expliquer le mode d'emploi au Québec.
Au Garden hôtel, on nous attendait mais difficile de faire sourire le personnel. La chambre récemment rénovée, est spacieuse. C'est tranquille et le lit King est très confortable. Ray (au Sahabat) nous a appelés pour voir si tout allait bien. Je ne crois pas qu'on aura le temps de rencontrer ses amis.

Mercredi 6 Octobre 2010
On est descendu en retard pour le petit déjeuner inclus dans le prix de la chambre. Résultat, on a dû commander à la carte et ce n'était plus gratuit. Ici on a intérêt à être à l'heure. Naturellement il pleut. Bertin s'est recouché et j'ai été exploré les rues de cette petite ville pas complètement dénuée d'intérêt même si elle n'offre pas grands attraits touristiques, à l'exception de son fleuve le Tangang Rejang. J'ai quand même visité le plus ancien temple chinois.Jeudi 7 Octobre 2010
Encore un matin où l'on se passera de petit déjeuner. J'ai aussi manqué le bateau de 7:00 heures. Cette fois-ci Bertin est venu se promener avec moi pour prendre quelques photos. Hier l'agent de voyage m'avait dit qu'il y avait un seul départ. Au quai, on nous a dit que le bateau partait à toutes les deux heures. A cette heure-ci, ce sera un aller-retour sans avoir le temps de visiter Kapit. Cela ne vaut pas la peine de payer le voyage en bateau.Il faisait beau soleil et en un rien de temps il s'est mis à pleuvoir. On est arrivé tout trempé au centre d'achat. Les pluies sont abondantes mais de courte durée. On aura le temps de faire sécher les vêtements avant notre retour à l'hôtel. On arrête à quelques boutiques mais personne ne s'empresse pour nous vendre quelque chose. Même les chauffeurs de taxi restent assis à jouer aux dames sans se préoccupper de notre passage. Bien différent de Bali. Il faut dire que c'est difficile de se faire comprendre en anglais. On a un avant-goût de ce que sera la Chine et de la difficulté avec la langue.

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