samedi 27 novembre 2010

Sepilok (Malaisie)

Lundi 1er Novembre 2010 Départ pour Sepilok.
Comme Bertin est un peu malade depuis quelques jours, on a décidé de prendre le taxi pour se rendre à Sepilok. Pas de chicken bus pour lui ce matin. Le chauffeur vient de Tawau. Il nous a parlé des pirates qui sont venus attaquer son village en 1995. Ils ont tenu le village en otage et dévalisé la banque. Il dit que l'arrivée des militaires a amélioré beaucoup la sécurité autant à Bornéo qu'aux Philippines.
Le "Jungle resort" porte bien son nom mais le mot resort est de trop. On a attendu une heure pour avoir notre chambre de luxe qui est en fait très modeste. Mais on y sera quand même confortable. La piscine nouvellement construite vaut bien un séjour ici.
On aime bien la promenade de bois autour du lagon. C'est la manière de bâtir ici en terres souvent inondées. Des maisons sur pilotis et des ponts de bois pour ne pas se mouiller les pieds dans le gazon spongieux. Pensez-y! On est en pleine forêt tropicale.À la piscine, j'ai rencontré deux Français très sympathiques: Régis et Odile. On a poursuivi notre conversation autour d'une bonne table au restaurant du "Nature resort" Ce resort constitué de chalets autour d'un lagon. Un peu le même style que notre resort mais en plus luxueux, plus propre, et beaucoup plus cher. Ils sont aussi les propriétaires de Sipadan: Resort construit sur l'eau pour la plongée sousmarine. Il pleut fort mais cela ne nous a pas empêché de rejoindre nos nouveaux amis. Ils nous ont donné de bonnes adresses pour la Thaïlande.

Mardi 2 Novembre 2010
Malgré les mauvaises critiques sur internet j'ai été visité le centre de réhabilitation de Sepilok. Ce centre tente de sauver les orangs-outangs en voie de disparition à Bornéo. Ils permettent aux touristes d'approcher la plate-forme où les singes viennent se nourrir. Comme c'est un animal très solitaire, il n'y a jamais beaucoup de bêtes sur la plate-forme. Encore aujourd'hui les touristes sont déçus. J'ai décidé avec quelques autres personnes d'attendre le départ des groupes touristiques. C'est à ce moment qu'un gros mâle du nom de Miscom, est venu nous rejoindre sur la promenade. On s'est senti bien privilégié car il est resté près de nous pendant environ une heure. Il n'est pas agressif et je n'ai pas eu peur quand il s'est dirigé vers moi. Le gardien est venu nous rejoindre car les animaux ici sont en liberté dans la forêt pendant la journée. Il nous a aussi expliqué que Miscom aime les brunettes et se faire prendre en photos.
On ne s'est pas gêné pour prendre des clichés. J'ai été surprise de son intelligence. Il faut dire que les orangs-outangs sont à 97% humain dans leur code génétique. On l'a suivi un bon moment et il nous a même indiqué la sortie croyant qu'on était perdu sur son territoire.J'ai ensuite visioné l'excellent film sur le travail exécuté au centre. J'ai bien aimé la conclusion qui disait que ce qui peut arriver de pire à un animal sauvage c'est de rencontrer l'homme, son plus dangereux prédateur. Pour moi disons que cette rencontre du troisième type m'a beaucoup touchée.

Mercredi 3 Novembre 2010
Pendant que Bertin se reposait, j'ai été visité le "Rain forest discovery". L'entrée ne coûte pas cher et ce parc est une vraie merveille. J'ai commencé par le canopy qui trace un quadrilatère autour d'une section du parc. On se retrouve donc au sommet des arbres pour admirer les oiseaux multicolores endémiques à la forêt bornéenne. Sur ce pont solide j'y ai rencontré un photographe professionnel chinois et la famille de Suédois qui loge au même hôtel que moi. Ma Sony est une bonne caméra mais ma lentille n'est pas assez puissante pour aller chercher des oiseaux cachés dans le feuillage. Je me suis laissée bercer par leurs chants.
J'ai pu apercevoir cet oiseau rare qui s'appelle le Bristleredhead.
Ils ont aussi un pont suspendu qui surplombe le lagon et un très beau jardin botanique. Je ne me serais pas privée de voir des orchidées même si j'en ai déjà vu plusieurs au Costa Rica et en Équateur.Il y a une fleur endémique qui s'appelle le Perentia rafflesesia je crois. Mais pas la gigantesque rafflesia car elle pousse plutôt dans les montagnes où il fait plus frais. Après cette longue promenade j'ai été me reposer au bord du lac. Il fait chaud et je suis couverte de piqûres de maringouins très peu impressionnés par le DEET. Avec le temps, les moustiques sont devenus résistants à ces produits.

Jeudi 4 Novembre 2010
Journée de repos à la piscine.Vendredi 5 Novembre2010
Notre dernière soirée ici et on est donc retourné au restaurant du Nature Resort. Un papillon s'est laissé prendre gentiment en photo. Il ne bougeait pas beaucoup. Tout le mond croit qu'il est blessé.
Cela a été l'occasion de rencontrer un couple australien qui est venu jaser avec nous. La jeune serveuse est triste de nous voir partir car elle s'est attachée à nous. Il faut dire que les gens de l'endroit sont très chaleureux.

Aucun commentaire: