mardi 27 novembre 2007

Granada (Nicaragua)

Lundi 26 Novembre 2007 Départ pour Granada.
Nous voici dans la ville coloniale fondée à l'époque des Espagnols. On dirait qu'il n'ont pas ramassés les ordures depuis cette époque. Les égoûts sont à ciel ouverts. De plus le lac est très polué. Pour nous c'est une vision un peu décevante. La grande pauvreté des gens nous attristent beaucoup. Ils ont été affectés par les derniers ouragans. Notre hôtel au bord du lac est modeste et propre mais il n'y a pas d'eau chaude. Nous ne sommes pas les seuls à vivre cet inconvénient car il y en a qui n'ont même pas d'eau. Dire que les revues touristiques nous vantent la beauté du paysage du Nicaragua. La montagne, la forêt et les volcans sont très beaux vus de loin.
On a soupé à l'hôtel Granada tout en regardant les enfants s'amuser sur le parvis de l'église. Pour les enfants tout peut être un terrain de jeu. Par exemple les rampes d'escaliers se transforment en glissoire un peu comme au Canada avec les planches à roulettes. Mais ici personne ne peut s'en payer une donc on descend sur les fesses. Lucie a surpris tout le monde en demandant au petit vendeur de sucreries d'aller porter des bonbons à tous les enfants pour une vingtaine de cordoba ($1.50). Cela nous a valu un grand sourire de la part des employés de l'hôtel. Encore un endroit où on s'est fait aimer.

Mardi 27 Novembre 2007
Petit déjeuner avec la gérante de l'hôtel qui nous explique la situation actuelle de son pays et de sa ville. Maintenant on comprend ce qui se passe. Les éboueurs ne veulent plus travailler parce qu'ils n'ont pas reçu leur salaire depuis plus d'un mois. Elle nous explique laussi la peur de revivre la période sandiniste avec le gouvernement qui prêche un retour en arrière. Cela pourrait bien se produire. Ici on se rappelle les tortures du dictateur. Est-ce que la situation s'est vraiment améliorée depuis? Plus de tortures mais maintenant c'est la faim qui les tenaille.
On se promène dans un parc touristique qui longe le lac. De belles structures modernes et très coûteuses dans les terrains de jeux. Mais il n'y a aucun enfant qui y jouent. et le gazon n'a pas été coupé depuis belle lurette. Il faut dire que l'accès au parc coûte $0.50. Pour nous c'est un rappel de Cuba. Je pense que tous ceux qui nous lisent auront compris comme nous, le paradoxe. On est si près de Noël et encore une fois on se demande si Santa Claus existe pour ses enfants.
On a rencontré un couple de Montréal qui envie notre manière de voyager et notre retraite à l'étranger. Elle voudrait bien convaincre son mari de faire comme nous. Elle est prête mais son mari ne semble pas disposé à partir à l'aventure pour plus de 3 semaines à la fois.

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